LA PETITE CLASSE

Aidez nous à financer un film documentaire sur la CNV dans une classe en maternelle.
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Le projet

Bonjour !
Je suis Laetitia Carton. Je fais des films documentaires depuis 15 ans. Mon quatrième long-métrage, "Le Grand bal", nous a amené, avec toute l'équipe, sur les marches de Cannes et aux Césars.
Il y a quelques années, j’ai croisé la Communication NonViolente, la « CNV » pour les intimes. Et elle a changé ma vie. Elle a changé ma manière d’appréhender mes relations, mon rapport à l’autre et à mes émotions. 
J’ai tout de suite pris la mesure de la puissance de cette approche extraordinaire, pour transformer les relations entre les humains, et donc le monde. J’en ai fait une priorité dans ma vie. Je me forme depuis quelques années. J’ai compris qu’au-delà d’une méthode c’est avant tout un processus, une manière d’être au monde. Et que le chemin sera long avant de l’incarner pleinement. 

Cela fait quelques années que je cherche à  faire un film autour de la CNV pour partager ce processus avec le plus grand nombre. Mais que filmer ? Des stages ? Des formations ? Des gens qui en parlent ? 

Et l’année dernière j’ai rencontré Katia, une enseignante en maternelle, dans une classe de l’Education Nationale, près d'Angoulême dont l’école est en QPV (Quartier Prioritaire de la Ville ). Elle s’est formée à la CNV au sein de Déclic-CNV & éducation et compte parmi les personnes ressources de l’association.

Ça a été une évidence. 
Katia incarne le processus, tout simplement, au quotidien avec les enfants, les parents, les familles, les collègues. C’est concret. Visible. 
Et pour moi, ça vaut tous les beaux discours.  

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L’idée, c’est donc de faire un film pour le cinéma. Pour une sortie en salle en 2025 ou 2026.
Un film qui raconterait la vie d'une classe pendant une année scolaire, en maternelle, en Toute Petite Section.
Un film qui permettrait de voir concrètement comment de jeunes enfants peuvent grandir sereinement et à leur rythme, grâce à un environnement soutenu par la Communication NonViolente. Et comment par « porosité » cela peut aider les parents à cheminer vers une éducation dans laquelle ils vont pouvoir entendre les besoins de leur enfant.
Un film qui prendrait le temps, de la première rencontre pour les enfants et leurs familles, pour découvrir leur nouvel environnement, jusqu'aux grandes vacances au moment où l’on doit se séparer pour grandir encore et passer chez les plus grands.
Cette année est un passage
Celui vers l’autonomie, la vie en dehors de la famille, avec ses pairs.
Celui de l’acquisition du langage, chacun à son rythme.
Quatre saisons pour grandir.
En passant par toutes les étapes de cette grande première aventure : La rentrée de septembre, le grand jour, la séparation qui peut être difficile, douloureuse, puis la routine qui va s’installer lentement, la séparation qui sera de plus en plus facile pour les enfants comme pour les familles. Je reviendrai une à deux fois par mois, pour quelques jours, pour pouvoir filmer les étapes de l'évolution des enfants et toutes celles de cette année scolaire : les anniversaires, le carnaval au printemps, la classe dehors à la découverte du jardin, les sorties à la médiathèque, ou pour aller voir un spectacle, la Semaine de la maternelle avec les parents, les temps de travail de Katia quand les enfants sont partis, et puis la remise des "diplômes" de TPS. 
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 Le film sera construit chronologiquement afin de souligner les progrès et les évolutions des enfants.
Je m’attacherai à suivre particulièrement des histoires singulières :
Filmer le soutien apporté par Katia à Alyzée et sa famille, afin qu’elle puisse vivre sereinement l’accueil de ses émotions. Arrivera-t-elle à faire connaître son mécontentement autrement qu’en poussant ou frappant un enfant lorsqu’elle rencontre une difficulté à l’autre ? 
Observer Mya, qui se met à pleurer dés qu'un enfant l'ennuie. Parviendra-t-elle à ne plus subir, en victime, mais à se positionner ? Et avec fermeté ? 
Filmer Marwan, qui régulièrement est affecté par les limites que les adultes et les autres enfants peuvent poser. Apprendra-t-il à accueillir avec moins d’émotion une remarque qui ne va pas dans son sens ?
Suivre Thyam, pour qui les premiers matins lors de la séparation d’avec ses mamans était trés douloureux. Filmer son évolution, celle de ses mamans, et ses petits pas vers l’autonomie. Parviendront-t-ils à ne plus vivre de manière tragique ces séparations au cours des semaines ? 
Filmer le soutien de Katia envers Eva, afin qu'elle puisse exprimer émotionnellement ce qu'elle vit lors de la séparation avec sa maman ?
Observer Bloo écouter les demandes des autres, très souvent faire le contraire, et n'écouter que son désir. Parviendra-t-elle à entendre les NON et les limites des autres ?
Filmer, à chacun de mes retours, le long apprentissage de Mattéo, pour être de plus en plus autonome et demander de l’aide. Arrivera-t-il à mettre ses chaussures et son manteau tout seul ? 
Et Katia et Isabelle parviendront-elles à garder l'énergie nécessaire dont elles ont besoin, pour faire vivre la classe, tout en soutenant les parents sur l’année dans leur rôle parental ?

Beaucoup d'enjeux, qui, tout au long du film, permettront de s'attacher à tous ces passionnants "personnages", pour créer une tension narrative et ainsi raconter de belles histoires.

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Le porteur de projet

La frontière est très poreuse entre ma vie et mes films : j’ai toujours fait des films sur ce que je vis. La Pieuvre,  mon premier long était le récit familial d’un combat contre une maladie génétique terrible, la maladie de Huntington. Dans  EDMOND, le second, je peignais le portrait d’un grand ami et grand artiste, l’auteur de bande dessinée, Baudoin. Dans  le troisième, J’AVANCERAI VERS TOI AVEC LES YEUX D’UN SOURD,  j’invitais le spectateur à une plongée dans le monde des Sourds, dans une lettre en cinéma adressée à mon ami Vincent, sourd, disparu 10 ans auparavant, lettre dans laquelle je lui donnais des nouvelles de son pays. Avec le quatrième film, LE GRAND BAL, je prenais le spectateur par la main, pour l’inviter à entrer en danse, dans une immersion totale et joyeuse dans le monde des bals traditionnels et folks.

J’ai, en parallèle, fait d’autres films, que j’appelle “mes petits films”, car ils ont été produits et diffusés plutôt à la télévision, comme Lettre à Vichy, une tentative de réconciliation avec ma ville natale.

Pour en savoir plus, vous pouvez aller jeter un œil à mon site ou sur mon Patreon.

Et mes précédents films sont visibles sur la plateforme Univerciné (en tapant "Laetitia Carton" dans la barre de recherche)  ainsi que sur SaNoSi.live.

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À quoi servira votre financement ?

Nous sommes aujourd'hui à mi-chemin pour le financement.
Je travaille avec mon cher producteur Jean-Marie Gigon, et sa maison de production SaNoSi en Région Centre-Val de Loire.

Le budget global de ce long-métrage est aujourd'hui estimé à 450 000 euros, dont près d'un tiers qui a déjà été dépensé ou engagé.

Avec les financements confirmés ainsi que les apports de la maison de production SANOSI, on a déjà 40%.

Il nous reste donc 60% à couvrir, soit près de 280 000 euros, pour assurer les dépenses à venir.

Le soutien du financement participatif avec Déclic CNV est donc loin d'être négligeable pour nous aider à couvrir le "gap" de financement du projet.

Les recherches de financement sont en cours, nous avons déjà obtenu l'avance sur recettes du CNC ( à hauteur de 120 000 euros) , et nous comptons aussi sur d'autres sources de financements qui vont nous aider à boucler ce budget :

- la région Nouvelle-Aquitaine ainsi que le département de la Charente (on en saura plus entre fin octobre et mi-novembre !)

- la société de distribution ( qui va distribuer le film dans les salles)

- les pré-ventes internationales

- le diffuseur ( une chaine télé)

Nous lançons aussi parallèlement des demandes d'aide à la création musicale, pour rémunérer  le travail de Julien Padovani pour la musique du film qu'il va créer.

D'autres financements sont à l'étude, mais nous avançons déjà sur ces quatre pistes primordiales pour nous.

En attendant, nous avons besoin de votre soutien pour financer  la fin du tournage et le début du montage.

Ce que la première tranche de 20 000 euros à soutenu :
Toute la période d'écriture, la préparation et le tournage qui s'est étendue entre début septembre 2023 et fin septembre 2024, avec nos salaires pour moi (écriture, technicienne-réalisatrice et directrice de la photographie) et Nicolas Joly et Anna Raffier (chefs opérateurs du son). Ainsi que toute l'équipe de SaNoSi Productions (accompagnement de l'écriture, des temps de préparation, repérage, tournage, recherches de financement et de partenaires pour la sortie salle du film notamment).

Ce que la deuxième tranche de 40 000 euros va soutenir :
Les prochaines étapes de travail : la préparation du montage (synchronisation des rushs, préparation du projet...), le montage image, qui va s'étendre sur plusieurs mois ( à titre indicatif, une semaine de montage image, c'est près de 4 500 euros en salaires toutes cotisations comprises (Laetitia + Ugo), on dépasse les 5 000 euros avec les autres frais (locations, logement et matériel notamment), le montage son et le mixage du film, la composition de la musique originale et son enregistrement, l'étalonnage, les sous-titrages (dont un sous-titrage pour les Sourds-SME), l'audiodescription, et tous les frais associés à ces étapes de travail (salaires, transports, défraiements, régie, salles...).
 

N’hésitez pas à en parler autour de vous, à faire circuler, à nous contacter pour plus d’informations, par email  ecrire@laetitiacarton.net, ou contact@sanosi-productions.com, nous répondrons avec plaisir à vos questions et suggestions.

montage teaser

 

Les contreparties

Tous les dons sont susceptibles de déduction d'impôts, en France à hauteur de 66% pour un particulier. Ainsi, un don de 100 € revient à 34 €. Une déduction fiscale est aussi possible en Belgique.

L'accès aux webinaires Déclic concerne les webinaires Milieu Scolaire en replay, accessible sur cette page, pour une valeur totale de 90 €.

La place offerte pour la formation est une place pour un stage "Les bases de la Communication NonViolente au service de l'éducation" parmi les sessions programmées par Déclic CNV & Education ou un formateur partenaire, valable 2 ans, limitée à 1 place par stage.

Partenaire

SaNoSi

SaNoSi Productions a produit depuis 2012 près de 80 films, des programmes courts, des documentaires et des fictions pour la télévision et le cinéma. Plus de la moitié de ces films sont des premières œuvres, portées par des auteurs et des autrices du monde entier. 

Depuis 2018 quatre long-métrages documentaires produits par SaNoSi Productions ont été en sélection officielle au festival de Cannes : Libre, de Michel Toesca (mention spéciale pour l'Œil d'Or, prix du meilleur documentaire), Le Grand Bal, de Laetitia Carton (également nommé pour le César du meilleur documentaire), H6, de Ye Ye et le long-métrage de fiction Freda, de Gessica Généus, dans la section Un certain regard.

En 2023, SaNoSi Productions coproduit le film Pierre Feuille Pistolet (In the rearview), de Maciek Hamela, sélectionné à l’ACID – Cannes, et primé dans de nombreux festivals à travers le monde. Ce film sortira en salle en France le 8 novembre.

SaNoSi Productions, c’est aussi la plateforme SaNoSi.live pour voir et revoir les films de son catalogue avec en avant-première le 3 novembre 2023, en partenariat avec Mediapart, BipTV et Vosges TV, la série Autrement, de Michel Toesca. 

Une première sortie salle en France organisée par SaNoSi a eu lieu le 15 novembre 2023, avec le film Les voies jaunes, de Sylvestre Meinzer, en partenariat avec Tënk et Politis.